Compte rendu du conseil municipal de septembre 2003
par les élus d’Alternative Clamartienne

La grenouille qui voulait se faire plus grosse que Jean Arp, ou l’inverse !

Déjà en juillet 2002 on nous présentait en conseil municipal un projet de réhabilitation du centre Jean Arp avec des points de suspension, et un budget d’au moins 1,7 millions d’euros. Les élus d’Alternative Clamartienne avaient alors fait remarquer que si une remise aux normes du centre s’imposait, un investissement de cette taille paraissait démesuré tandis qu’un budget conséquent était déjà prévu pour une médiathèque. Quelle fut alors notre surprise de découvrir lors du conseil municipal de septembre 2003 que le budget de réhabilitation de Jean Arp avait encore très sérieusement gonflé : 3,8 millions d’euros ! ! Pour refaire entièrement la grande salle, et construire une nouvelle salle de cinéma. Dans l’idéal, nous n’avons rien contre ces projets. Mais le budget consacré aux équipements culturels commence à battre des records. A quand l’explosion ? ? Le Maire a essayé de nous convaincre qu’il arriverait à « tout faire » sans augmenter les impôts, mais dans son énumération il a fait un oubli de taille, et ce n’est sûrement pas un hasard : la cuisine centrale. Construire une nouvelle cuisine scolaire afin de ne pas passer la cantine à l’industrie privée ne fait visiblement plus partie de son programme... Et les habitants du plateau attendent toujours la reconstruction de l’école en préfabriqués de la Plaine ! Les élus d’AC n’ont donc pas soutenu ce budget explosif de réhabilitation de Jean Arp.

Pas de transparence à l’OPAC : ce n’est malheureusement pas qu’un jeu de mot !

Le Maire et son équipe ont manqué l’occasion lors de ce conseil municipal de donner une bonne leçon de démocratie aux militants de la droite locale (du Plessis et de Clamart rassemblés ce jour là). Alors que depuis le début de son mandat à la Mairie, la gauche appliquait une représentation à la proportionnelle des élus de la majorité et de l’opposition dans les différentes instances municipales, l’équipe du Maire a tout simplement refusé cette fois-ci que la droite clamartoise soit représentée au sein du conseil d’administration de l’office HLM de Clamart (appelé maintenant OPAC). Sous le règne de MF Lambotte, la gauche n’était pas représentée à l’office HLM (alors MF Lambotte peut ravaler son indignation et celle de D Léon par la même occasion), mais sous celui de P Kaltenbach la droite ne le sera pas non plus. Et vive le changement ! !

Contre le projet urbain du plateau de la Plaine

Nous avons voté contre tout ce qui concerne ce projet urbain qui nous inquiète fortement. Nous avons à cette occasion rappelé la position de notre association telle que nous l’avons exprimée lors de l’enquête d’utilité publique (voir rubrique du site consacrée au sujet). Et nous en avons profité pour lire des extraits significatifs de ce rapport d’enquête : de nombreux habitants et associations y ont exprimé les mêmes inquiétudes que nous.

Les dossiers approuvés (et si, il y en a !) :

·  Consultation des entreprises pour la réhabilitation du parking de La Fourche (travaux estimés à 230 000 euros)

·  Consultation des entreprises pour l’aménagement de la Marie annexe, du poste de Police Nationale, d’un centre de santé (1 cabinet dentaire et 1 cabinet médical) et d’une salle de réunion dans la ZAC Bourgogne (travaux estimés à 360 000 euros). Ces structures remplaceront au sein d’un bâtiment neuf celles qui existent déjà à La Plaine

·  Cession du gymnase « Les Closiaux » au département pour 747 600 euros. Dans la mesure où le département rénovera le gymnase et continuera à y accueillir les élèves des collèges et l’association sportive de Clamart, et ceci gratuitement, nous avons voté pour ce projet.

·  Désamiantage du LEP Albert Camus : ce LEP désaffecté et situé à côté de l’école Plaine-Bretagne a brûlé au mois de mars. Des travaux de démolition auront lieu jusqu’en décembre. Le désamiantage sera fait durant les périodes de fermeture de l’école. Même si nous sommes contre le projet d’urbanisme qui devrait voir le jour à cet endroit, ne pas accepter la démolition de cet édifice devenu dangereux pour les habitants, les enfants et le personnel de l’école, nous aurait paru irresponsable.

Agnès Hartemann – Marie-Claude Siron