16 février 2009 |
Piscine,
la concertation bat son plein (deuxième épisode) |
Mon centre d’intérêt : la conduite de cette concertation et sa suite plus que le choix proprement dit de la piscine et de son emplacement. Pourvu que l’eau soit purifiée à l’ozone, cela me suffit et comme cette proposition est l’une de celles du CSM natation, je suis tranquille, c’est un lobby assez puissant pour mon ozone. Pour être au fait en arrivant à la réunion, je visite donc le site de la mairie dédié à cette concertation : passionnant, félicitations à Romain Lacuisse pour son travail. J’avais un a priori (complètement ringard !) sur la concertation par internet, car pour moi elle excluait le dialogue et la confrontation. Mais au contraire j’ai la preuve que sur l’écran les gens s’expriment en plus grand nombre et plus facilement que dans les réunions publiques. Beaucoup de propositions collectives ou individuelles : celles des associations sportives, des associations de parents et des directeurs d’écoles, des conseils de quartiers Trivaux – La Garenne - 3F et Jardin Parisien (association et groupe de travail urbanisme), une centaine de contributions individuelles .Il faut visiter ce site. On s’exprime sans rien s’interdire, on y fait des propositions sans trop d'esprit partisan. Sur le site sont aussi relayés les courriers et les remarques téléphoniques. L’expression d’Alternative Clamartienne* sur ce sujet a-t-elle eu une quelconque influence ? *Les remarques d'Alternative Clamartienne sont présentées, parmi les contributions collectives, sur le site de la ville ici (encore un bon point pour la concertation et la transparence). Par contre, la réunion fut à mon sens plus réductrice, apparaissant principalement comme une joute entre Kalten et « les méchants riverains du Jardin Parisien » qui ne veulent pas que cette piscine vienne perturber leur éden .Comme Delom et Berger sont présents la tonalité « joute politique » obscurcit le débat et on a tendance à vouloir se serrer les coudes autour de Kalten , mais oui ! Que lui reprocher ? De tenir le crachoir tout au long de la réunion sans jamais le déléguer à ses adjoints, devant une salle Jacky Vauclair bondée (seul Aubineau se saisit de la parole pour défendre une nouvelle piscine au Jardin Parisien et la construction de 30 logements sociaux sur l’ancien site) ? D’avoir présenté les 5 scénarios de manière tendancieuse : les deux premiers avec le maximum d’inconvénients, le dernier avec un excès de luxe, que reste-t-il ? Le choix certainement défendu par Kalten à l’intercommunalité… (quelques voix ont exprimé cette impression de fausse concertation) ? Il est clair que Kalten a rejeté bien rapidement d’un revers de la main :
Il est clair qu’il a principalement essayé de convaincre « les méchants riverains du Jardin Parisien » (il a maladroitement demandé aux orateurs, au moment de houleuses vagues d’hostilité, de se présenter avec leur étiquette politique, la houle passant à la tempête il a précisé « pour ceux qui ont des responsabilités »). Il a surtout voulu dédramatiser le problème de circulation et de stationnement consécutif à l’implantation de la nouvelle piscine dans ce quartier. A mon avis il a raté son coup. Un certain consensus s’est peu à peu dégagé en faveur d’une implantation sur le stade de la plaine. Kalten paraissait cependant très frileux sur le sujet, arguant du fait que le Jardin Parisien était mieux desservi par les transports en commun (tramway) que le stade de la Plaine. Sur l’emplacement de l’ancienne piscine Kalten annonce 30 logements sociaux. Le COS (coefficient d'occupation des sols) étant de 0,4 (pas beaucoup) je crois avoir entendu le mot « maison ». Quelques pittoresques interventions me sont restées en mémoire : Delom suggérant de s’associer avec Meudon pour faire piscine et patinoire (ce qui n’est pas idiot en soi s’il ne s’agissait pas du maire de Meudon qui y est hostile). Kalten invite Delom à venir voir ce dernier avec lui. Berger parlant pour ne rien dire, comme d’habitude, propose un square sur le site de l’ancienne piscine. Gazeilles signale qu’il n’y a pas d’unanimité dans leur groupe, défend les espaces verts (stades) contre les constructions et la densification. Je vous passe les couplets de Kalten sur les bienfaits du sport et ……des bulles dans l’eau. En final, Kalten réaffirme qu’il sera tenu compte de cette concertation et que Berger ferait bien de renvoyer la balle à son maître Nicolas. Et pan sur le bec du blanc–bec. En écoutant d’ailleurs ce maître, ce jeudi 5 février, je m’inquiète : il va proposer la suppression de la taxe professionnelle (sans remplacement ?!?). Oh là là ! Notre piscine et son fonctionnement sont réglés par cette taxe récoltée aujourd'hui par l’intercommunalité. Enfin ce n’étaient que des paroles parmi tant d’autres qui ne mettront pas de beurre dans nos épinards. En conclusion je vois sur le site de la ville qu’une nouvelle étape de la concertation va donner « la parole à chaque foyer », ce qui prouve qu’il n’y a pas eu de consensus et qu’on passe au stade de la consultation. Apparemment elle se fera sous forme de sondage. Bonsoir et rendez-vous pour le troisième épisode. |
Certes,
ce point de vue sur la réunion du 27 janvier est mis en ligne un
peu tard, mais à ce jour le site de la ville n'a toujours pas lui
non plus réagi... Par ailleurs, les remarques formulées
par Alternative Clamartienne relativement à l'absence
de certaines informations (coûts, financement,
utilisation éventuelle du terrain libéré...) permettant
aux Clamartois de prendre position sur ce projet en toute connaissance
de cause n'ont toujours pas reçu de réponse. Espérons
que pour le "sondage" qui semble prévu la transparence
soit vraiment au rendez-vous. |
15 janvier 2009 | |
Piscine,
la concertation bat son plein ?!? |
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"Piscine, la concertation bat son plein" c'est le titre phare de la rubrique Actualités du dernier Clamart Infos (janvier 2009). Précédé par la distribution dans nos boites aux lettres d'un luxueux dépliant sur papier glacé présentant les différents scénarios envisageables pour la future piscine de Clamart, l'article fait le point sur la démarche de concertation initiée par la ville début décembre (annoncée dans le Clamart Infos du même mois). Or, si la nécessité de rénover ou remplacer notre vieille piscine ne fait aucun doute, et si l'idée d'associer les Clamartois aux projets municipaux et d'organiser la concertation avec les habitants est bien au cœur des principes défendus par Alternative Clamartienne, la mise en œuvre effective de cette concertation appelle (à nouveau) quelques remarques de notre part. Rappelons tout d'abord que cette concertation s'inscrit dans le cadre de la démarche de démocratie locale et participative soutenue par Alternative Clamartienne et mise en bonne place dans le programme de Philippe Kaltenbach (élections municipales 2008, projet 2008-2014 p. 7). Les objectifs visés, lorsque l'on prône réellement la démocratie participative, sont d'accroître l’implication et la participation des citoyens dans le débat public et dans les processus de prise de décision qui les concernent et donc de permettre une certaine forme de réappropriation de la politique par les Clamartois. Plus modestement, dans le programme de Philippe Kaltenbach, il s'agit "d’associer le maximum de Clamartois aux projets municipaux". Cependant, ce même programme nous promet "Pour les investissements importants, faire appel à un cabinet spécialisé pour organiser la concertation et former les habitants aux enjeux locaux (développement durable, gestion, finances)". |
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Ces principes étant posés, on peut se demander si la démarche de concertation initiée pour le choix de la future piscine, et en particulier les modalités retenues par le service de la démocratie locale, permettent d'atteindre ces objectifs. Malheureusement, force est de constater que cette démarche, bien qu'elle semble témoigner d'une certaine volonté d'améliorer la situation dans les affaires de démocratie locale à Clamart, pose encore problème sur un certain nombre de points : "Associer le maximum de Clamartois...",
"Tout le monde participe..." Transparence...
Démarche de concertation
On peut noter, avec plaisir, que la démarche suivie présente un caractère volontariste inhabituel à Clamart. Quelques points viennent cependant troubler notre joie...
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Le remplacement, ou la rénovation,
de la piscine de Clamart est une opportunité qu'il
ne faut pas gâcher en menant l'affaire à grande vitesse et
en se contentant d'une concertation a minima. Dans un contexte difficile,
confronté à un gouvernement qui réforme sans concertation
réelle, il est du devoir d'une municipalité qui se veut
de gauche d'utiliser ce type d'opportunité pour mettre en place
une expérience de démocratie participative ambitieuse et
conduire enfin une action d'éducation populaire
qui donne aux gens le goût de la démocratie locale et de
l'investissement dans la vie politique. Compte tenu des différentes
remarques qui ont été formulées ici, et qui réapparaissent
également dans les avis exprimés par ailleurs, il nous semble
que la réunion de synthèse du 27 janvier est bien prématurée
et qu'elle devrait pour le moins changer d'objectif et se transformer
en une réunion de lancement d'une seconde phase,
améliorée, de cette concertation. |