Un procès pour supprimer le débat

Pendant la campagne des dernières élections législatives, nous avions distribué un tract qui brossait le portrait du candidat P. Pemezec. Nous reprenions certaines de ses déclarations dans la presse et nous les qualifiions : nous disions qu’il avait tenu des propos, selon nous, racistes, xénophobes et démagogiques, qu’il proférait un jugement extrêmement à droite tant sur la presse que sur les bandes de jeunes et qu’il avait des démêlés judiciaires pour misogynie et homophobie. Au lieu de s’exprimer dans la campagne, ce qui l’aurait amené à préciser clairement ses positions, sa seule réponse a été de nous intenter un procès en correctionnelle pour injure publique !!!

Au Plessis, le maire est à l’image du candidat aux législatives : Il n’a pas hésité, dans sa commune, à faire un procès aux élus de l’opposition ainsi qu’à des associations locales pour peu qu’elles s’opposent à ses projets. Il affirme clairement qu’il cherche à éliminer ces associations en demandant des dommages et intérêts pour les ruiner financièrement (voir le n° 29 du mensuel Ressources d’avril 1994).

Comme on le voit, ces pratiques  peu démocratiques de P. Pemezec ne datent pas d’hier et elles se sont aussi poursuivies pendant la campagne des dernières législatives. Dès le début, P. Pemezec a fait retirer toutes les affiches officielles de JP Foucher des panneaux municipaux du Plessis ; dès le premier tour, il s’est réclamé de l’union pour la majorité présidentielle alors que JP Foucher avait l’investiture UMP et il a menti aux électeurs sur le désistement au second tour de ce dernier qui n’a jamais appelé à voter pour lui.

Décidément, nous n’avons pas la même conception de la démocratie : aujourd’hui encore, il cumule les mandats de maire du Plessis-Robinson, de vice-président du Conseil général et de député en contradiction avec l’esprit de la loi. De plus, il confond l’injure publique avec le débat démocratique.

Cette affaire viendra devant la 14° chambre du T.G.I. de Nanterre le 4 février 2003 à 13h30.

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Dernière heure :

Novembre 2002, P. Pemezec vient de démissionner du Conseil général des Hauts-de-Seine. Qu’est-ce qui l’a motivé : l’éthique démocratique ou bien aider C. Pasqua à se soustraire à la justice ? Réponse dans l’article du Parisien du 14/11/2002.