Alternative clamartienne

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Le mouvement Alternative clamartienne  s’est formé à l’occasion des dernières élections municipales pour faire barrage à la droite. Puis, dans la foulée, il s’est constitué en association, accueillant de nombreux jeunes, ce que, à notre connaissance, aucune autre formation de la ville n’a pu faire. Cette composante est venue, et bienvenue, quelque peu bousculer les façons de faire et de penser du groupe originel.

Qu’elle est l’origine de ce mouvement ?

A l’origine, on trouve Clamart autogestion, association locale de gauche, présente depuis les années 70 dans la ville et regroupant essentiellement des militants du PSU. L’association s’est fait connaître localement à plusieurs reprises : en 1983 en s’opposant à un projet d’urbanisme au centre ville, en 1991 lorsque la municipalité voulu mettre en place un système de parkings payants, puis en 1997, lorsque le Conseil général, soutenu par la municipalité de l’époque, tentait d’imposer le projet MUSE* à Clamart. Présente à chaque élection municipale depuis 1977, l’association, alliée aux Verts, a obtenu près de 7% des voix en 1995.

En 2001, seule et s’imposant comme une véritable force de gauche alternative sur la ville, Alternative Clamartienne (AC) obtenait 9,5% des voix au premier tour. Sept membres de l’association furent élus au conseil municipal, dans la majorité. Un an et demi plus tard, six de ces élus quittaient la majorité et constituaient un deuxième groupe d’opposition, l’opposition de gauche..

Mais au-delà des faits, qu’est-ce qui fait l’identité de l’association ?

On peut dire qu’elle tient à deux éléments : sa composition et ses objectifs.

AC, association à vocation politique, clairement de gauche et locale, regroupe des Clamartois et des Clamartoises d’origines très diverses : militants politiques, syndicaux, associatifs mais aussi des citoyens sans étiquette et désireux de défendre, bec et ongles, quelques valeurs fondamentales.

Quelles sont ces valeurs ?

-         Partager le goût du politique : parce que nous pensons que la politique concerne chacun d’entre nous, qu’elle développe le sens de l’intérêt public ;

-         Agir en faveur de la démocratie et de la concertation : parce que nous pensons que les meilleures décisions, celles qui sont les plus satisfaisantes et les plus durables, sont prises par ceux qu’elles concernent ;

-         Doper la justice sociale : parce que nous pensons que la cohésion sociale, garante de paix et d’épanouissement ne peut s’obtenir qu’en défendant les intérêts de la population la plus démunie, parce que nous pensons que le progrès doit être partagé et apporter plus de justice sociale.

Ces choix se déclinent, bien sûr, tant au niveau national qu’international. Par les débats qu’elle organise (la mondialisation avec Attac, la Palestine avec France-Palestine, les libertés…), les journaux qu’elle publie et les manifestations qu’elle organise (défense des valeurs républicaines le 1er mai 2002), AC exprime toujours ces priorités.

Marie-Claude

* MUSE : projet départemental d’autoroute souterraine