HLM,
un loyer modéré ?
De
l’OPAC à l’opacité il n’y a qu’un pas, franchi
par le bureau directeur Historique Avec l’ancienne
municipalité de droite, ça partait mal, L’OPHLM avait été mis en faillite
suite à une opération de rénovation immobilière (5 ans de tutelle) Depuis, ça ne
s’améliore guère, la ville de Clamart a transformé son OPHLM en OPAC. En pratique ceci
se traduit par des attributions plus larges que celles d’un OPHLM,
plus de « souplesse » pour le recrutement de ses personnels
et en matière de gestion financière des règles de droit privé applicables
aux entreprises de commerce. Ne serais
ce pas un début de privatisation ? La transformation
de l’OPHLM en OPAC a été approuvée par le conseil municipal du 28 mars
2002. Alternative Clamartienne
s’est abstenu en raison de la logique commerciale (recherche de rentabilité)
qui se traduira pour les locataires par une sélection non plus sur des critères
sociaux mais sur leur solvabilité ! Les Verts
se sont eux aussi abstenus en raisons d’un manque d’informations sur le projet
et de leur conviction le nouvel OPAC conduirait à une densification au lieu
d’une réhabilitation de l’existant. L’opposition
de droite a voté contre la transformation aux motifs, entre autres, que
les projets en cours aboutissaient à une densification du logement social
en centre-ville. Que se passe
t-il à l’OPAC ? Le développement
de la mixité sociale dont parle la municipalité est en fait un trompe-l’œil.
Seuls des logements sociaux « haut de gamme » de type PLS et PLI
dont les loyers sont beaucoup trop élevés, sont développés dans le Bas-Clamart
alors que les programmes de type PLAI et PLUS, véritablement sociaux, sont
quasi-inexistants (ex 3 pièces : PLI 580€, PLS 460€, PLUS 320€,
PLAI 280€). La majorité municipale
a délibérément exclu la totalité des membres de l’opposition des postes de
la Commission d’attribution des logements et de la Commission d’appels d’offres
ce qui contribue à l’opacité du processus de décision dans ces domaines sensibles.
Snif snif… Cependant,
nous espérons toujours que la deuxième partie du mandat comblera ces nombreuses
lacunes et inégalité. VV et LN