Il y a 18 mois, à Clamart s’était passé quelque chose d’insolite. La gauche dans toute sa diversité était présente et vivante. Elle avait su créer à l’occasion des élections municipales une vraie dynamique et donner de l’espoir. Les bases d’une refondation de la gauche (soudainement chère à certains en ce moment) pouvaient, au moins localement, être posées. Mais pour cela il fallait être prêt à l’écoute, à l’échange d’idées, et au partage des responsabilités. Malheureusement cela n’a pas été le cas. Loin d’être admis et intégrés comme une source potentielle d’enrichissement, les élus d’Alternative Clamartienne n’ont rencontré auprès du Maire, et de certains membres de son équipe, que méfiance politique, et refus des différences. Nous n’avons pas la même conception de la démocratie locale. Pour nous, atout majeur de la vie politique, pour d’autres slogan à la mode qui a conduit à l’organisation bâclée d’une pseudo-concertation des Clamartois dans plusieurs domaines : la cantine scolaire, la maison de quartier de Trivaux,  et le centre commercial de la plaine. Cette attitude concours à jeter le discrédit sur le sens même du mot «concertation », qui devient actuellement synonyme à Clamart pour beaucoup de gens de « réunionite sans lendemain ».

Par ailleurs le fonctionnement du secteur « jeunesse » dont nous avions la charge a été bloqué pour des raisons bassement politiciennes. Ces pratiques sont choquantes et nous préférons que la jeunesse Clamartoise n’en fasse pas les frais.

C’est pourquoi 6 élus sur 7 d’Alternative Clamartienne, ont souhaité ne plus travailler aux côtés du maire. Pour autant, nos objectifs restent intacts : justice sociale, rééquilibrage des quartiers au profit du Haut-Clamart, développement de la convivialité et de la citoyenneté, promotion de la transparence et du respect des engagements. Nous continuerons donc notre travail d’élus au sein du conseil municipal et auprès de la population, et appuierons toute initiative qui ira dans ce sens.