Un étudiant d’Alternative Clamartienne témoigne sur la mobilisation contre le CPE

C’est l’histoire d’un mouvement qui prend une ampleur considérable, d’une jeunesse qui a pris conscience de la légitimité de sa colère.

Mardi 7 mars plus d'un million de personnes (salariés, étudiants, lycéens...) ont défilé dans la France entière pour crier leur refus d'une précarisation qui ne dit pas son nom. Face à un gouvernement qui prétend officiellement résorber le chômage par des mesures comme le CNE et le CPE (mécanismes qui ne créeront aucun emploi se substituant simplement aux CDD et CDI) mais qui, en réalité, accentue les inégalités et de démantèlement du droit du travail (loi sur l'égalité des chances qui comprend des "perles" : l'apprentissage à 14 ans qui ne s'appliquera dans les faits qu'aux plus démunis) le mouvement anti-CPE gagne chaque jour en densité.

La résistance s'est aussi organisée localement. En témoignent, à Clamart, la création d'une coordination des lycées du 92, le travail d'information en commun fait par Alternative Clamartienne, la LCR, SUD... La faculté Jean Monnet de Sceaux s'est à son tour mobilisée, rejointe par les lycéens de plusieurs établissements de cette ville. Ceux qui ont eu la chance de participer ou d'assister à cette mobilisation locale savent que ce mouvement est la plus belle réponse citoyenne à la négation de la démocratie qu'a été le passage en force du gouvernement sur le CPE.

La jeunesse s’intéresse à son avenir, à la politique. Elle se mobilise. En voici une belle démonstration.

Thomas Loudenot