Quand des élus outrepassent leurs droits...et malmènent ceux des électeurs !

Les motivations de l’UDF et de l’UMP clamartoises, pour obtenir un referendum sur  le territoire d’intercommunalité choisi par le Maire, nous paraissent assez évidentes : ce territoire ne contient que des villes à municipalité de gauche, dont deux avec des maires... communistes ! Bonne occasion de monter un « coup politique » en agitant de vieux démons, et en criant à « l’exigence démocratique ». Mais si le maire avait proposé une association avec MM. Santini ou Pemezec, parions qu’aucune pétition n’aurait circulé dans Clamart, (ou du moins, pas dans les mêmes mains...) et que l’exigence démocratique serait devenue soudain tout à fait relative ! 

Pour autant, les élus de l’équipe du Maire avaient-ils le droit de rejeter cette demande de référendum, signée par plus de 2000 Clamartois ? Avaient-ils le droit de remettre en question, comme ils l’ont fait,  la valeur de ces signatures ? De prétendre, pour se justifier et sans aucune preuve, que les signataires avaient été manipulés, nous rappelant ainsi (et c’est un comble !) les bonnes vieilles méthodes  staliniennes ? Non. Le droit élargi de recours au référendum a été inscrit par la gauche dans le règlement intérieur du conseil municipal. Des Clamartois ont utilisé légitimement ce droit, sur un thème citoyen et respectable, de la plus haute importance pour la commune (l’intercommunalité), et même si nous ne partageons pas leurs motivations, notre devoir d’élus républicains est de respecter leur demande.