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Quoi de neuf en 2008 ?!?
Dernière mise à jour du site : 21 décembre 2008
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21 décembre 2008
La démocratie locale vue du Conseil de quartier Centre (deuxième épisode)
Le point de vue de Claude sur le Conseil de quartier Centre (15 décembre 2008)

Cette fois ci, c’était du sérieux : ce qui avait été proposé par le comité de pilotage du 17 novembre 2008 (voir premier épisode) a été mis en œuvre (OUI !!!).

Le groupe de travail mis en place dans l’épisode précédent a préparé, sous la houlette de Sophie Desvallée-Guillain et Gérard Chanu (entre autres), un conseil de quartier très participatif sur l’unique ordre du jour : « le projet de réaménagement des places de la mairie et de l’église », lequel a été tenu mais OUI !

Les participants : les élus habituels de service, Isabelle Rakoff, Vanessa Jérome, Marie-Catherine Poirier, les services techniques habituels de service, Gilles Marinolli, Laurent Massoutier, Romain Lacuisse (voir épisode précédent) et une centaine d’habitants.

Les habitants sont réunis par tablées de huit à dix au hasard des arrivées, donc pas forcément par affinités politiques ou autres. Laurent Massoutier présente le projet (toujours le même) mais la présentation s’est modernisée et est agrémentée d'une projection. Une info nouvelle cependant : plus question de déplacer la fontaine, trop coûteux et risqué (pour la fontaine). Il faudra donc que la circulation la contourne par la droite ou la gauche (il risque d’y avoir un grand nombre de scénarii possibles). Les participants posent alors des questions sur la circulation et son sens.

Les réponses : rue du Trosy piétonne entre mairie et école, à double sens entre rue Pierre et Marie Curie et place de la mairie, rue de l’église en sens unique descendante, rue René Samuel en sens unique montante. Ce scénario oblige donc à contourner la fontaine par la droite en montant et à couper la place en deux zones piétonnes à peu près équivalentes. Enfin si vous ne voyez pas le truc, vous pourrez l’expérimenter entre le 19 janvier et le 2 février car la proposition d’un test faite par le comité de pilotage a été acceptée par les services techniques mais OUI !

Mais au fait à quoi sert l’installation en tablées ? Les habitants sont appelés dans ces groupes à répondre à plusieurs questionnements : vocation de chacune des places, circulation, stationnement, aménagement, végétation, mobilier urbain... En groupe tous participent et préparent la synthèse de leur tablée qui sera exposée en final. Personne ne se fait d’illusion et ne doute que le projet ne soit déjà bouclé (...), mais on ne sait jamais (Que risque-t-on à émettre ses points de vue ?) et la contestation s’exprime par des propositions. Certes, certains se demandent pourquoi changer l'existant, mais finalement se dégage une image de place plutôt verdoyante et meublée, conviviale avec bancs et ombrage pour l’été qui laisse aussi la place aux fêtes tout en maintenant la végétation, un kiosque à musique pour les uns, un terrain de boules pour d’autres, et la fontaine coulant du beaujolais nouveau le troisième dimanche de novembre !

Tout cela fut donc sympa, chacun s’est exprimé tout en doutant d’être entendu en haut lieu (niveau du chef) mais en espérant voir un peu de leurs souhaits réalisés : à bon entendeur salut ! La soirée se termina chaleureusement avec le délicieux buffet cuisiné par «lala» et son mari et quelques bons verres .C’est sympa parfois la démocratie locale...

12 décembre 2008
Fermeture de la rue Brignole-Galliera (encore !)
Quelques remarques dans le prolongement de ce qui a été annoncé au dernier conseil municipal (26 novembre 2008)

L'affaire de la fermeture de la rue Brignole-Galliera et les remous qu'elle génère dans la vie clamartoise (création d'associations de riverains, pétitions, menaces de procès divers...) appelle quelques remarques de notre part qui portent d'une part sur l'opportunité de cette mesure et d'autre part sur les modalités de sa mise en oeuvre.

Sur le fond, cette initiative s'insère apparemment dans le cadre du nouveau plan local de déplacement urbain élaboré par la municipalité, en liaison avec un cabinet d'études, et avec l'approbation des habitants (cf. site de la ville de Clamart ici). Ce plan fixe notamment des objectifs parmi lesquels figurent la "canalisation de la circulation de transit sur les grands axes" ainsi que "la baisse de la pollution par la réduction du trafic routier, la protection de la desserte des quartiers et des polarités (?) des nuisances liées au trafic de transit : accidents, bruit..." (cf. site de la ville de Clamart ). Or, si ces objectifs apparaissent effectivement louables dans leur énoncé, la rationalité du choix des mesures destinées à les atteindre (modifications du PLDU) et surtout l'absence de démarche d'évaluation visant à apprécier l'impact effectif de ces mesures, semblent faire apparaitre un certain manque de rigueur dans la définition, puis la gestion, du projet.

Dans ce cadre, les nouvelles propositions visant à évaluer les flux de circulation actuels (comptages annoncés par l'adjointe "Transports, Voirie et Environnement") n'ont désormais qu'un intérêt limité car elles ne s'inscrivent pas dans une démarche d'évaluation clairement identifiée (qui aurait due en toute rigueur être élaborée avant la mise en oeuvre des modifications du PLDU de façon à pouvoir apprécier objectivement leur impact). Pourquoi ne pas s'être inspiré à Clamart de l'expérience acquise lors de la mise en oeuvre de mesures similaires dans d'autres communes où très souvent l'évaluation est planifiée a priori et croise deux axes d'appréciation : les effets objectifs des mesures (comptages des véhicules, diminution effective des flux de transit, du nombre d'accidents, de la pollution...) et leurs effets subjectifs en termes de qualité de vie pour les habitants (enquêtes de perception auprès des riverains, des commerçants et des usagers des transports en commun ou de transports alternatifs) ? Pourquoi n'avoir pas choisi une démarche de test sur une durée limitée, mais significative (par exemple 6 mois) suivie d'une évaluation publique des résultats obtenus ? Comment savoir si la baisse éventuelle du trafic de transit correspond à un usage croissant des TC ou si nous avons simplement détourné les sources de pollution vers d'autres communes tout en induisant quelques désagréments chez les clamartois concernés ? Et d'ailleurs, quid de la coordination avec les communes limitrophes lorsque l'on prend des mesures qui agissent sur la circulation de transit (inter communale) ?

Par ailleurs, en ce qui concerne les modalités de définition et de mise en oeuvre des mesures retenues, la démarche suivie met clairement en évidence plusieurs manquements aux principes de démocratie locale et participative, défendus par Alternative Clamartienne et dont se réclamait la liste de Philippe Kaltenbach : mauvaise gestion des comités de quartier aboutissant au vote d'une mesure importante (la fermeture de la rue Brignole-Galliera) par quelques riverains (Pourquoi seulement eux ? Et d'ailleurs comment définir correctement les personnes habilités à prendre part à un tel vote ?), rumeurs de manipulation lors de ce vote, manque d'écoute lorsque les habitants du quartier prétendent se rebiffer, refus de faire marche arrière ou à tout le moins de remettre le problème à plat alors qu'une pétition circule et obtient plus de 1000 signatures etc.

Aux dernières nouvelles, après avoir fait le dos rond pendant 8 mois, la mairie propose de rentrer dans un processus de conciliation entre les deux clans (les anti et les pro-fermeture), qu'elle a elle-même contribué à créer, et d'organiser une expérimentation sur un nouveau plan de circulation défini par les habitants eux-même. Mais où sont donc passés les conseils de quartier et les comités de pilotage (les derniers C/R de réunion disponibles datent respectivement d'avril 2004 et septembre 2005) réclamés avec insistance par les habitants ? Et, après avoir fait conduire, autant d'études par des cabinets de conseil (financées par nos impôts locaux) est-il raisonnable de finir par des modifications locales définies par les riverains eux-mêmes ? Que devient l'intérêt général dans ce cas, chaque quartier est-il désormais maitre de son micro-plan de circulation ?

Compléments d'informations

Le "blog de Jean-Philippe" ici et l'association ACCES (Association Clamartoise Circulation Environnement et Solidarité).

Le site de la mairie, Plan de déplacement de Clamart : «...Ce sont les habitants qui ont votés pour les aménagements qu’ils ont jugés susceptibles d’améliorer la circulation dans leurs rues...» ici.

Une recherche sur G....e avec les mots clés "Plan local ou Communal de déplacement" vous fournira sans difficultés une multitude de liens vers les sites de communes ayant conduit (souvent avec succès) des expériences similaires.

1 décembre 2008

Hopital public, Gens du voyage à Vélizy (et Clamart), Education, Crise financière ...
Le Journal n°12 d'Alternative Clamartienne est paru ! Et vous pouvez le lire ici.

28 novembre 2008
La démocratie locale vue du Conseil de Quartier Centre
Le point de vue de Claude sur le dernier comité de pilotage (17 novembre 2008)

Seize habitants, membres du comité de pilotage étaient présents. L’ordre du jour demandé lors du comité précédent portait sur l’aménagement de la place de la Mairie : état des projets et latitude d’intervention laissée au comité de quartier. On avait donc droit à la présence des élus : I. Rakoff, V. Jérome, MC. Poirier et MM. P. Ramognino, ainsi qu'à celle du responsable du service démocratie locale, R. Lacuisse, du directeur des services techniques, G. Marinolli et du directeur de la voirie et du stationnement, L. Massoutier. Sous leurs coudes, l’état d'avancement des études, c’est à dire le plan de 2003 exhumé tel quel. Il s'agissait en fait d'un des projets présentés en 2003 mais pour lequel aucun consensus véritable n'avait été trouvé (ni cherché) au sein du comité de pilotage, le chantier était alors resté en suspend.

Avant même de présenter ce plan (il y a quand même des nouveaux au comité) la démocratie locale s’illustre : V. Jérome débite à la vitesse grand V « les éléments acquis » sur lesquels il n’est pas question de revenir (vous ne doutez pas qu’il s’agit de l’essentiel). Cela commence bien. Surtout que les plans sont toujours sous les coudes de L. Massoutier et pas sous nos yeux. La salle commence à gronder. On sort donc les plans et l'on constate qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil : la rue du Trosy sera fermée jusqu’à l’école (la circulation automobile sera déviée vers la rue René Samuel et la rue de l'église mise en sens unique), l'esplanade minérale recouvrira la rue du Trosy, la chaussée devant les cafés et le square (la fontaine étant déplacée dans le coin vers l’église). Le développement durable, sur lequel on a fait tant de discours, est mis entre parenthèses, plus de terre, plus de végétation : une esplanade pour les manifestations pas pour les habitants de tous les jours. Oubliant les « éléments acquis », la discussion s'engage et les questions pleuvent, notamment :

  • Sur l’étude d’ensemble des conséquences sur le plan global de circulation en centre ville : elle ne semble pas exister cette étude, le but est de dissuader la circulation automobile, point à la ligne.
  • Sur le "sens" même du centre ville : comme certains élus prennent comme exemple Londres ou Amsterdam peut-être le "sens" de notre centre ville est-il touristique ou financier ?!
  • Sur l’objectif d’une place minérale : seule réponse encore : pour des manifestations.

Après beaucoup d’échanges, et afin de faire de l’aménagement de cette place un exemple de démocratie participative, le comité de pilotage propose une simulation de ces aménagements pendant un à deux mois, précédée et suivie d’un conseil de quartier. Cette idée n’a pas l’air de déplaire aux représentants élus et administratifs de la ville qui vont la soumettre à leur chef. Affaire à suivre...

Prochain conseil du quartier centre : lundi 15 décembre 2008

Une note sur "L'aménagement des places du centre-ville" a été distribuée en séance au comité de pilotage par le service démocratie locale. Elle est disponible ici.

Post-scriptum
On n’a plus entendu parler de la remise à plat de la charte ni de développement durable.
Pour les comptes-rendus officiels, voir le site de la ville de Clamart (ici). Ne pas être trop pressé cependant, le dernier CR date de septembre 2008 et le précédent de juin 2006... Pour l'anecdote, on pourra remarquer dans ces CR que seule la présence des officiels est mentionnée mais pas celle des habitants ni de leur nombre.

24 novembre 2008
Autosatisfaction

Dans le Clamart-Infos d'octobre 2008 (éditorial du maire p. 3 et actualités p. 12), P. Kaltenbach se félicite apparemment du succès de la politique de concertation suivie dans le cadre de l'Agenda 21 et notamment du projet territorial de développement durable. On trouve en particulier plusieurs mentions d'une réunion publique, tenue le 23 septembre, ayant associée les clamartois à l'élaboration de ce projet. A lire les deux articles concernés, on imagine tout naturellement qu'un grand nombre de clamartois ont été consultés et ont assisté, dans l'enthousiasme général, à cette réunion. Selon les (rares) témoins présents, celle-ci aurait réuni, hors personnel municipal et élus divers, une dizaine de personnes ! Il faut savoir que des réunions de ce type ont été organisées dans toutes les communes de l'intercommunalité Sud de Seine et qu'à titre de comparaison la réunion de Fontenay aux Roses a réuni une soixantaine de personnes (Fontenay compte à peu près deux fois moins d'habitants que Clamart).

Au delà du caractère légèrement biaisé de l'information fournie par la magasine de la ville, on peut légitimement s'interroger sur les causes de ce flop : désintérêt de la municipalité pour le développement durable, méfiance vis-à-vis des consultations populaires (où en est la démocratie locale à Clamart ?) ou simple incapacité à organiser une réunion publique ?

19 novembre 2008
Tribunes (libres ?)

Nul besoin de présenter Clamart-Infos, le mensuel que vous connaissez tous. Vous connaissez également sa rubrique vers la fin, qui s’appelle Tribunes, et où, chose que toutes les municipalités ne permettent pas, chaque groupe politique représenté au conseil municipal peut s’exprimer par le biais d’une « tribune libre » qui « implique la seule responsabilité des auteurs quant au contenu des articles présentés ».

On imagine donc que, du moment que les auteurs restent dans la légalité (et que leurs propos ne relèvent pas, par exemple, de l’incitation à la haine), les tribunes sont publiées telles quelles, et qu’un éventuel droit de réponse se fasse dans le numéro suivant. Ou bien, si un article nécessite quelques précisions, que ses auteurs le complètent le mois d’après. À Clamart, c’est un peu différent. Enfin, pour la majorité, ça a l’air de fonctionner en effet comme ça. Mais l’opposition de notre ville doit être bien légère, puisque dans les Clamart-Infos de septembre et d'octobre, les éditeurs ont été obligés d’apporter eux-mêmes des rectifications, voire des précisions qui leur semblaient faire cruellement défaut.

Par exemple, dans le numéro d'octobre, alors que M. Berger déplore que l'opposition soit privée de tout droit de vote à la commission d'attribution des logements, une précision judicieuse est apportée par l'éditeur de la Tribune qui vient opportunément semer le trouble en rappelant que l'opposition dispose d'un observateur dans cette même commission. Peut-on vraiment parler de Tribune libre dans ces conditions alors que le dernier mot, celui qui emporte bien souvent l'adhésion, reste à la majorité municipale qui dispose par ailleurs de tout le reste du journal pour s'exprimer (44 pages et des photos couleur du maire, et parfois même de son équipe, à profusion...) ?

Il est possible que nous ayons l'esprit mal tourné, et que le responsable éditorial des Tribunes ne cherche qu'à fournir obligeamment un complément d'informations aux lecteurs, mais alors pourquoi ne voit-on pas de précisions apportées aux tribunes de la majorité ? Leurs auteurs (tous les groupes de la majorité, y compris les "indépendants") soumettent-ils leur copie, avant publication, à une autorité qui décide de ce qui est "précis" ou pas ? Les précisions sont-elles alors ajoutées par les auteurs eux-mêmes ?

Post-scriptum
Dans le Clamart-Infos de novembre nous avons la surprise de voir une colonne blanche à la place de la tribune du groupe U.M.P./Nouveau Centre. « Tribune non transmise dans les délais », apprend-t-on. Il parait que ce délai est de 15 jours. Pourquoi autant ? Pour préparer un ajout de "précisions" de bon niveau ? Peut-être pour élaborer une réponse, qui aura de fait le dernier mot, à une tribune dérangeante ? Sur le blog de M. Berger, nous apprenons que la tribune de novembre, arrivée hors délais, concerne une affaire très compliquée (sur laquelle nous nous garderons bien d’intervenir) de recours que M. Berger a intenté contre M. Kaltenbach, à propos des dernières élections municipales. En bons politiciens qu’ils sont, MM. Berger et Kaltenbach prétendent tous deux avoir gagné !
Cela dit, les conseillers municipaux ont dû manquer de temps pour rédiger leurs tribunes, car celle du groupe communiste ne fait que reprendre mot pour mot (mais sans le citer) un communiqué de Bougeons avec la poste (voir le modèle ici), et celle du groupe des Indépendants (...) a subi le même sort que celle de l’opposition : non transmise dans les délais (mais que diable font-ils ?). À un moment, nous nous sommes demandé si ce n’était pas pour faire bonne figure, pour que ça fasse moins censure. Nous sommes certainement trop méfiants…

18 novembre 2008
Jeudi 27 novembre 20 h : CINÉ - DÉBAT

« Un monde sans eau ? »

Hors de l'île-de-France, ailleurs dans le monde, l'eau est-elle toujours un bien(commun) de l'humanité ? Des populations privées de leurs ressources aqueuses captées par la (dé-) raison d'état, les profits des multinationales...

Un Monde sans eau ?
Documentaire réalisé par Udo Maurer (1h26)

Trois exemples emblématiques de la relation qui unit l'homme et l'eau, au Bangladesh, au Kazakstan et au Kenya. Le réalisateur autrichien Udo Maurer nous fait prendre conscience, à travers les trois parties qui composent ce film, des divers problèmes liés à l'eau. Des inondations, à la question de l'assèchement de la mer d'Aral ou encore à la bataille journalière pour la recherche d'eau potable, le film montre les problèmes que doit surmonter l'homme pour s'adapter à son environnement. Ce ciné-débat est organisé dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale

Le débat sera animé par Marc Laimé, journaliste spécialisé (L’Autre Journal, Le Canard Enchaîné, Science et vie, Le Monde diplomatique...). Il exerce des activités de formation et de conseil en politiques publiques de l’eau et de l’assainissement auprès des collectivités locales. Il a publié Le Dossier de l’eau. Pénurie, pollution, corruption (Seuil, 2003) et Les Batailles de l’eau (Terre Bleue, 2008).

C’est au cinéma Jeanne Moreau, rue P. Vaillant-Couturier à Clamart.

Plus d'informations sur le site d'Attac-Clamart ici.

17 novembre 2008
Mercredi 19 novembre 20 h 30 : RENCONTRE CITOYENNE - DÉBAT
Organisés par le groupe local Attac - Clamart
« Les enjeux de l'eau, un débat démocratique confisqué : rente financière ou service public ? »

Pour nous aider à démêler les enjeux, les risques et les choix : démocratie locale pour 4 millions d'habitants, ou sujet sensible réservé aux experts, aux cabinets conseils, aux représentants de multinationales, deux invités :

  • Marc Laimé (journaliste spécialisé) nous parlera simplement de ce problème complexe aux multiples ramifications.
  • Philippe Kaltenbach (maire de Clamart, délégué au SEDIF) nous parlera des actions des élus, de la jungle de l'eau et de son implication comme représentant des clamartois.


C’est à la salle Jacky Vauclair, place de la Mairie à Clamart

15 juin 2008
A quoi sert la démocratie locale ?
Un questionnement bien nécessaire après la première réunion du comité de pilotage du quartier gare.

Selon Alternative Clamartienne, l’idée de la démocratie locale, dont les conseils de quartiers sont un des éléments, est de permettre au citoyen de se réapproprier la politique au sens noble du terme.Notre association a défendu dès 2001 cette idée de la démocratie locale ou participative, nous considérons toujours que la participation des habitants à la vie, mais aussi à la gestion de leur cité est une condition indispensable à la démocratie tout court.
Cette exigence de participation des habitants fut une des préoccupations majeures à l’élaboration de la charte des conseils de quartiers qui débuta après les élections de mars 2001. Les élus clamartiens de l’époque l’ont défendue, le conseil municipal a adopté la charte en avril 2003.
Et pourtant, ce ne fut pas sans difficultés, en novembre 2002, nous pointions ici la difficulté de garantir l’autonomie de réflexion et de propositions par rapport à la mairie, et les risques de disfonctionnement des comités de pilotage. (Cf. : Tribune libre clamartienne dans Clamart Info).
Aujourd’hui la charte des conseils de quartiers existe, et même si elle est améliorable, elle ne peut l’être que par l’ensemble de conseils de quartiers s’ils en décident ainsi. Alternative Clamartienne mettra tout en œuvre pour qu’elle soit respectée, y compris par l’équipe municipale actuelle.

Vous pouvez consulter cette charte sur le site de la ville de Clamart ici.

La démocratie locale ou participative ne doit pas être instrumentalisée par le pouvoir local, être mise sous tutelle. A Clamart, les conseils de quartiers sont devenus majeurs en 2003, nous souhaitons qu’ils le restent.

8 juin 2008
Le dernier conseil municipal, comme si vous y étiez, avec nos commentaires et notre avis en plus
  • Expropriations au Jardin Parisien : le conseil municipal mieux informé que les habitants concernés !
  • Les habitants du quartier du Jardin Parisien concernés par le projet municipal de requalification du haut de l’avenue JB Clément (carrefour du 8 mai 1945) apprécieront : Suite à la question d’un élu, le Maire a expliqué en détails avec projection de photos le projet sur lequel les habitants réclament des informations depuis plusieurs semaines. Selon le Maire l’expropriation concerne « uniquement dix propriétaires » dont « 8 seraient vendeurs » et « 2 seulement seraient réticents à cette expropriation ». Les démarches de recueil d’informations auprès de ces habitants seraient « légales ». Le projet comportera 35 à 40 logements avec 1500m2 d’activité commerciale en rez de chaussée. Une réunion sera organisée le 12 juin avec les habitants. La manière du Maire et de son équipe de traiter ce projet, en privant d’informations les personnes directement concernées dans leur vie quotidienne, et en parlant publiquement sans aucune empathie de leur inquiétude (bien légitime) face au risque d’expropriation nous choque profondément. Ce comportement est au-delà du manque de respect des règles minimales de démocratie communale (informer et consulter ses concitoyens) : humainement déplorable.

  • Trois logements pour des personnes très défavorisées ? « Ca va pas, non ?! » répond la droite en cœur.
  • L’association « Inser’Toit » a sollicité la ville pour une aide afin d’acquérir et d’améliorer un immeuble de 3 logements situé au 4 rue Brissard. La Mairie estime avoir toutes les garanties de cette association. Les 3 familles seront choisies par la mairie et l’association sur une liste départementale où sont inscrites par le préfet et les assistantes sociales du département les personnes en grande difficulté sociale. Aucun des élus de droite (liste D Berger/ C Delom) n’a soutenu ce projet. Qu’ils ne reviennent pas un jour nous servir leur couplet sur leur préoccupation face à la situation des plus démunis !

    - Des logements sociaux en plein centre ville ? « Ca va pas, non ?! » répond encore la droite en cœur.
    Le point N° 16 de l’ordre du jour soumet au vote que l’Ilot Péri ( 64 av Jean Jaurès et 43 av Victor Hugo) soit cédé par la ville à la société « Coopération et Famille » pour la réalisation de 60 logements en locatif, 13 logements en accession sociale, et des commerces. JD Berger fait mine de s’offusquer (non, ne riez pas) de la densification de population (!) et s’inquiète de l’absence de projet d’écoles. On découvre ainsi qu’il ne sait pas que plusieurs classes ont fermé dans les écoles de Clamart en raison d’une diminution du nombre d’enfants en âge de scolarisation (-200 ces dernières années). M. Delom, lui, demande une place publique et des parkings, oubliant ses promesses sur l’offre de logements locatifs.

  • Devons nous payer 130 000 euros pour l’équipe professionnelle de volley-ball ?
    Telle est la question posée chaque année au Conseil Municipal. Cette équipe de professionnelles qui joue sous les couleurs de Clamart mais n’a plus grand chose de Clamartois, coûte chaque année à notre ville 130 000 euros. Les « pour » soutiennent que cela fait connaître notre ville et favorise l’émulation au sein du club sportif municipal de volley-ball de Clamart. Mais quand on sait que de très nombreux enfants de Clamart n’ont pas accès aux sections sportives les plus chères comme par exemple le tennis ou la gymnastique (malgré tous les efforts louables des responsables de ces sections), on peut légitimement se demander si ces 130 000 euros ne seraient pas mieux utilisés pour rendre plus égalitaire l’accès pour tous les amateurs à tous les sports dans notre ville. 4 élus verts ont voté contre la subvention exceptionnelle au volley-ball professionnel. Nous partageons totalement leur point de vue.
  • 1er juin 2008
    Démocratie locale au Jardin Parisien : suite...

    Au Jardin Parisien, en haut de l’avenue Jean-Baptiste Clément et avenue de la Porte de Trivaux, la mairie a chargé un organisme public départemental (EPF 92) de définir des périmètres de préemption et de contacter les habitants pour faire une estimation de leur terrain ou de leur maison. Ces habitants se voient déjà expulsés et se demandent s’ils auront les moyens de se reloger à Clamart dans les mêmes conditions, ils s’inquiètent de savoir s’ils vont devoir changer leurs enfants d’école, s’ils continueront à pouvoir être localisé non loin de leur travail…Nous ne remettons pas en cause le principe de l’expropriation pour répondre à des projets d’utilité publique mais il faut que les transactions se fassent dans des conditions satisfaisantes pour les parties en présence et dans la transparence.

    Après la réunion houleuse du mardi 20 mai, nous vous proposons ici l'analyse toujours très pertinente de l'association Vivre à Clamart dont nous saluons l'apparition sur le Net.

    23 mai 2008
    Démocratie locale et participation : la forme et le fond

    La ville de Clamart est intervenue récemment en préemptant un terrain situé rue de la Porte de Trivaux (quartier du Jardin Parisien). Elle a apparemment une idée d’aménagement urbain, probablement cohérente avec son projet de développement du quartier, et a décidé d’améliorer l’offre commerciale au Jardin Parisien. Dans ce cadre, elle a organisé une consultation, relative à l’implantation d’une supérette, auprès de grandes enseignes commerciales (Franprix, Ed, Lidl…).

    Une supérette ?!? Pourquoi pas ! Mais pourquoi ne pas demander directement aux habitants ce qu’ils aimeraient voir apparaître sur ce terrain ? Quels sont leurs besoins en termes d’équipements ? Une simple supérette est-elle suffisante ? N’aurait-on pas pu étudier un projet un peu plus ambitieux et adapté aux réels besoins, par exemple en mixant commerces et services publics ou culturels…?

    Pour le savoir vraiment on aurait pu, par exemple, organiser une consultation (comme celle qui a eu lieu pour la reconstruction de l’école du Jardin Parisien) ou, mieux encore, car le dispositif est moins lourd, et moins couteux, organiser une conférence de consensus (voir plus bas). Mais non, la Mairie a jugé que les habitants avaient besoin (vite) d’une supérette. Toutefois, comme elle attache une grande importance à l’avis des habitants du quartier, elle les consulte : une réunion publique est donc organisée à la maison de quartier du Jardin Parisien. Et on leur demande leur avis… Leur avis oui, mais pas sur le projet, leur avis sur les trois enseignes qui se sont portées candidates ! Un vote (à mains levées) est même organisé, à l’issue duquel FranPrix obtient 21 voix, Ed 9 voix et Lidl 0 voix. Rappelons que le quartier comporte 5000 habitants (dixit le Maire) et que ceux qui sont susceptibles d’être intéressés par une enseigne de type Lidl sont également ceux qui sont les moins susceptibles d’avoir du temps à consacrer aux réunions de quartier… Au final, après cette « prise de température » locale, le choix de l'enseigne (grave décision…) sera effectué par un jury composé du maire, de deux élus, d’un représentant de l’UCAC et de deux représentants des habitants et du comité de quartier. Il sera donc composé pour moitié par l'équipe municipale et pour l'autre moitié par des membres cooptés dont la représentativité est discutable.

    Morale de l’histoire : La démocratie participative d’accord, mais les gentils citoyens ne doivent pas venir perturber les sages décisions de leurs élus… La prochaine consultation portera-t-elle sur le choix de la couleur des murs d’un éventuel incinérateur municipal ?

    Conférence de consensus : dispositif visant à permettre à un groupe de citoyen représentatif de fournir un avis argumenté sur un sujet précis en s’appuyant sur des experts du domaine concerné.

    20 mai 2008
    Vendredi 30 mai, deux bonnes raisons de ne pas rester devant la télé !

    Le groupe d'ATTAC de Clamart célèbre le 10eme anniversaire d'ATTAC le vendredi 30 mai au bar l'Autrement Bon du Théatre Jean Arp. Au programme, soirée-débat avec Dominique Plihon du Conseil Scientifique d'ATTAC. Accueil dès 19h30, débat à partir de 20h30. Participation solidaire : chacun paye sa consommation .

    Les Dérailleurs de Clamart organisent une conférence débat sur le thème "Clamart est-elle prête à accueillir Vélib?", avec la participation de Didier Couval, chargé de mission vélos, rollers à la ville de Paris, le vendredi 30 mai à 20h30 à la salle bleue de la maison des sports, face au conservatoire.
    14 mai 2008
    Samedi 17 mai, devant l'école de la mairie à midi, le Réseau Education Sans Frontières (RESF) et l'association de parents d'élèves FCPE organisent la signature d'une pétition pour la régularisation de Bolwé Bondo, réfugié congolais, clamartois de longue date (27 ans !), dont les trois enfants sont nés et sont scolarisés à Clamart.
    13 mai 2008
    Rue Brignole-Galliera : quand la démocratie locale mal comprise mène à l’impasse
    Il aura suffi d’un vote en catimini au conseil de quartier Percy pour que les habitants de la rue Brignole-Galliera obtiennent que leur rue devienne une impasse. Une chance pour eux : plus une voiture et le calme du bois juste en face. Quel Clamartois ne souhaiterait pas obtenir le même avantage ? Quelle rue ne voterait pas pour être réservée à ses seuls résidents ? Quel quartier ne voterait pas pour que la circulation des «étrangers» soit ainsi déversée sur le quartier voisin ? Et ainsi de suite. Est-ce là l’objectif visé par la démocratie locale ? Bien évidemment non. Quelle mouche a piqué les élus municipaux de laisser faire un pareil lobbying ? Et de déclencher la fureur des habitants des rues adjacentes et des automobilistes de passage ? Cette décision aberrante nous stupéfie. Elle discrédite complètement le principe de consultation des habitants, et monte les Clamartois les uns contre les autres.
    Une démocratie locale bien pensée devrait suivre des principes simples mais incontournables : donner des limites claires dès le départ à toute consultation, annoncer largement toute réunion des conseils de quartier, ne jamais mettre au vote un projet où l’intérêt particulier va contre l’intérêt général ou bien qui risque d’aggraver des tensions entre habitants, rues ou quartiers. Concernant la rue Brignole-Galliera, le problème posé par la circulation aurait pu faire l’objet d’une conférence de consensus (réunion d’experts en circulation, stationnement et d’habitants de plusieurs rues et d’autres quartiers de Clamart), d’une évaluation préalable des conséquences de sa mise en impasse, et de débats largement annoncés au conseil de quartier et d’inter-quartier. Sur un sujet aussi sensible, nous considérons que la décision finale après ces échanges aurait du revenir au Conseil Municipal, et que les habitants auraient du le savoir dès le départ.
    12 mai 2008
    Lycée Jacques Monod : l’engagement de Tristan, Jeremy, Margot, Léo et Thibault

    Un lycéen nous a envoyé son témoignage sur le rôle joué par un groupe de quelques élèves pour « lancer le mouvement » au lycée Jacques Monod, en collant des affiches « réalisées par leurs soins » dès le 8 avril pour « appeler à une mobilisation et sensibiliser les élèves sur la question de la suppression de postes ».Ces lycéens ont réussi par leur motivation à entraîner sans heurts les élèves (malgré une tension avec la direction qui craignait qu’un blocus n'empêche le déroulement du bac blanc). Leur participation est progressivement passée de 130 à 350 élèves dans les diverses manifestations organisées à Paris en Avril. Les professeurs ont été plus difficiles à mobiliser : « seulement une dizaine de profs sur les 30 espérés nous ont rejoint à République ».
    Ce groupe de lycéens, « non syndiqués et pas spécialement politisés » dit inscrire sa démarche « dans le cadre d’un mécontentement général vis à vis du gouvernement qui, sous prétexte de renflouer les caisses, s’attaque aux valeurs les plus nobles et les plus ancrées dans notre pays à savoir l’éducation, la santé et le service public en général ». Ils souhaitent montrer par leur mouvement « qu’il existe encore au sein de la jeunesse actuelle une force militante capable de dire stop et de défendre ses opinions ».
    Ces lycéens vont essayer d’organiser mardi 13 mai une assemblée générale dans le lycée. Cette assemblée générale a pour objectif de faire de la journée du jeudi 15 mai « une journée d’action d’une grande ampleur au niveau de Monod à l’image de la mobilisation nationale » et aussi de montrer à l’administration « que les élèves n’ont pas comme unique motivation de pouvoir rester chez eux lors des blocages».
    Nous attendons la suite et partageons leur appel à manifester jeudi 15 mai !

    9 mai 2008

    Encore des travaux lourds au collège Maison Blanche !

    Le Forum de Vincent Gazeilles, Conseiller général des Hauts-de-Seine, Canton de Clamart, est toujours intéressant à lire. La brève du dimanche 4 mai, relative aux Futurs travaux du collège Maison Blanche de Clamart, donne un aperçu de ce qu'est le fonctionnement de la démocratie au niveau du conseil général : fait du Prince et absence de concertation, gaspillage de l'argent public...

    Comme souvent, le conseil général joue les rouleaux compresseurs et choisit de transformer le collège Maison Blanche en usine à élèves plutôt que de construire une nouvelle structure adaptée qui répartirait plus harmonieusement les établissements scolaires dans la commune. Il aurait été plus judicieux de consulter les acteurs locaux (parents d'élèves, enseignants, associations, élus...) pour coller au mieux à leurs besoins.

    9 mai 2008

    Nous avons rencontré des Malakoffiots...

    Deux représentants d’Alternative Clamartienne sont allés à Malakoff pour rencontrer quelques représentants de MAAG (Malakoff, Autrement à Gauche !). Une rencontre agréable et intéressante !
    Nous nous sommes rendu compte que leur problématique ressemblait vraiment à la notre : une municipalité de gauche (dans leur cas communiste) qui ne donne pas entièrement satisfaction du point de vue de son fonctionnement (même si c’est mieux qu’une municipalité de droite).
    Leur groupe compte certains membres qui sont encore encartés dans d’autres grands partis de gauche tels que la LCR ou le PC.
    Nous espérons garder le contact. Pour plus d’information sur MAAG, vous pouvez consulter le blog de leur association :

    http://malakoff-autrement-agauche.over-blog.org

    8 mai 2008

    Une brève description de l'éco-quartier en cours de réalisation dans la commune de Limeil-Brévannes (Val de Marne) qui nous a été présenté par l'adjointe au maire de Limeil-Brévannes au cours d'une réunion de formation pour les élus. A comparer avec le projet d'éco-quartier gare à Clamart...

    La municipalité de Limeil-Brévannes a par ailleurs mis en place une politique de démocratie participative particulièrement active (plus de détails ici).

    8 mai 2008
    Ajout d'un lien (rubrique Liens: Mouvements Alternatifs) vers le site combat-monsanto.org. Ce site est une initiative inter-associative (Greenpeace, ATTAC, Via CAmpesina...) visant à soutenir et diffuser les informations sur Monsanto (ex: le reportage et le livre « le monde selon Monsanto » de la journaliste Marie Monique Robin).
    23 avril 2008
    Le lycée Jacques Monod participe au mouvement des lycéens

    Le gouvernement de Nicolas Sarkozy a annoncé la suppression de 11 200 postes d’enseignants à la rentrée. Ces suppressions seront "compensées" par la disparition de nombreuses matières optionnelles, l’utilisation d’heures supplémentaires (à hauteur de 5000 postes...) et la densification du contenu des cours (réduction des dotations horaires des collèges et lycées). S’il est évident que l’Education Nationale a besoin de changement, les améliorations les plus urgentes sont-elles vraiment de diminuer le nombre de professeurs ou le nombre d’heures de cours et de travaux pratiques ? S’il y a trop d’enseignants, pourquoi ne peut-on pas remplacer les professeurs manquants ? Pourquoi ne peut-on obtenir des heures de soutien scolaire pour les élèves en difficulté ? Pourquoi est-il si difficile de dédoubler les classes dans les matières où c’est nécessaire ?...Cette réforme ne vise pas à améliorer les conditions de travail des élèves ou des enseignants, mais à réduire le financement du service public de l’Education Nationale, comme la réforme à venir des hôpitaux diminuera celui du service public de la Santé. Justine, élève en 1ère L au lycée Jacques Monod à Clamart (environ 1200 élèves), nous raconte comment son lycée participe au mouvement de protestation.

     
    19 avril 2008
    La Rémunération des élus

    Une vidéo, tournée pendant le conseil municipal du 9 avril, qui vous donnera toutes les informations que vous avez toujours rêvé de connaître au sujet de la rémunération des élus.
    Tout travail méritant salaire (ou indemnisation), Alternative Clamartienne se réjouie que chaque membre de la majorité soit rétribué mais regrette que les membres de l’opposition n’aient pas eu, eux aussi, droit à une indemnité comme c’est par exemple le cas à Meudon (pourtant une vilaine municipalité de droite ...).

    La question posée par JD Berger sur l'écrêtement fait référence au fait que le maire ne peut percevoir, pour l'ensemble de ses fonctions, un montant total de rémunérations et d'indemnités supérieur à un plafond fixé par la loi. P. Kaltenbach, Maire de Clamart, Conseiller Régional, ex-Président de Sud-de-Seine, (bonjour le cumul...) répond qu'en l'occurrence il n'a pas encore atteint le plafond.
     
    13 avril 2008
    Conseil Municipal du 9 Avril 2008
    21h00 à 23h00 : Les frères ennemis ou les (petits) rois de la tactique ?
    MM. Berger et Delom unis pour prendre la Mairie jouent maintenant aux frères ennemis. JD. Berger, qui se présente, dans un nouveau tract, comme le grand « rassembleur de la droite et du centre », a empêché pendant deux heures C. Delom de faire élire « ses » candidats dans les commissions municipales, prenant même parfois le risque de voir l'opposition sans représentant dans certaines d'entre elles ! Résultat des courses : il n’y aura aucun représentant du MoDem dans ces instances. L’équation de JD. Berger est donc simple : Droite + Centre = UMP. On comprend mieux pourquoi il a fait « Sciences Po » et pas « Maths Sup » ! Mais est ce que cela gène tant que ça C. Delom ? Pas sûr. En se démarquant systématiquement de son ami Berger, il tente de nous faire oublier son ralliement sans condition et sa poignée de mains entre les 2 tours. Mais la photo est dans toutes les mémoires, et dans notre disque dur !

    Quelques séquences vidéo à titre d'illustration :  

    23h00à 23h05 : Gérard Aubineau défend ses intérêts personnels ?!?
    Gérard Aubineau, mécontent de ne pas avoir sa petite place au chaud dans le Comité de Jumelage, en évince le représentant de l’opposition pour prendre sa place. Important projet politique à y défendre ? Non, médiocre petit jeu de pouvoir. Et absence caractérisée d’états d’âme démocratiques.

    23h10 : Où l’on découvre les goûts raffinés de JD. Berger...
    Eh non, malheureusement pas de scoop ! Les goûts de JD. Berger sont très (très) simples : il n’aime pas les logements sociaux mais il aime les bureaux et le béton. Plusieurs projets de construction de ces logements étaient soumis au vote. Ils avaient pour objectif la mixité sociale : 56 logements sur l’avenue du Général De Gaulle, 8 logements rue de Bièvre, et 27 dans le secteur Percy. 2000 personnes attendent un logement social à Clamart, mais visiblement cela ne semble pas préoccuper JD. Berger qui ne distingue d'ailleurs même pas le logement intermédiaire du logement d'insertion (plus social). Mais le mot « social » lui donne peut-être des boutons, il a tout rejeté en bloc et a ensuite déploré qu’il n’y ait pas d’ambitieux projets de bureaux à Clamart. Et là nous nous sommes dits « avec des projets pareils, il n’est pas prêt de reconquérir la ville (sa formule favorite en ce moment...) »...

     
    6 avril 2008

    Samedi dernier, Agnès était au bois...

    Je n’irai plus au bois ... ramasser des déchets !

    J’ai participé samedi dernier à l’opération citoyenne « Forêt propre ». Pleine de bonnes intentions et armée des gants et des sacs poubelles gracieusement offerts, je suis partie à l’attaque de la zone du bois qui jouxte les stades de la Plaine. Il faisait beau et j’ai commencé à ramasser gaiement un ou deux sacs plastiques, fière de participer à la propreté de « mon » bois dont je profite tant durant l’année. Mais en quelques minutes ma gaieté et mes illusions se sont évanouies. Je suis tombée en arrêt devant un éparpillement d’immondices en bordure de l’impasse qui mène au stade. Le 1er sac poubelle fut rempli en dix minutes d’ordures en tout genre. Puis il me suffit de faire le tour de deux bancs pour remplir aussi vite le 2ème sac de canettes, de bouteilles et de divers objets non identifiables. Pourtant, loin de me sentir utile à la collectivité, j’ai déposé mes sacs au bord de l’allée, démoralisée et perplexe : deux heures par an de bénévolat ne sont-elles pas dérisoires au vu de la tâche ? (j’étais la seule bénévole dans cette partie du bois et le travail était loin d’être terminé !) Pourquoi le service municipal de la voirie ne nettoie-t-il pas les abords de cette impasse ? Le niveau de saleté du bois a-t-il quelque chose à voir avec toutes les suppressions de postes qui ont eu lieu à l’ONF ? N’y a-t-il pas là de quoi créer plusieurs emplois dans ces temps de chômage ? Je suis donc repartie en me disant que toutes ces questions mériteraient des réponses avant que j’y revienne ! Et en souhaitant qu’un jour on ne me demande pas aussi de nettoyer le soir les couloirs du métro que je prends tous les matins !

    A.H.
    5 avril 2008
    Mise à jour de la rubrique "Liens : Vie Politique Locale" : certaines adresses ont changé et de nouveaux sites sont apparus.
    2 avril 2008

    On nous le demande et on nous le redemande, les gens semblent surpris :

    Pourquoi nous ne sommes pas au conseil municipal ?

    Ce n’est pas l’envie qui nous en manquait. Nous avions beaucoup de choses à y dire et à y faire : un journal pour les habitants de Clamart, limiter la hausse des loyers de Clamart Habitat, mettre en place des intervenants « musique » et « théâtre » dans les écoles, faire rentrer l’opposition dans les commissions d’attribution des logements et des places en crèche pour que tout soit transparent, ... Mais voilà, la loi est la loi : lorsqu’une liste fait moins de 5%, aucun de ses candidats ne peut être présent au second tour, donc être élu. Voilà pourquoi nous avons activement soutenu la liste « Kaltenbach » mais sans pouvoir y figurer (du moins s’il avait été d’accord et accepté un certain nombre de nos propositions...). La coalition UMP/MODEM a été tout de même largement battue et cela nous réjouit beaucoup ! La Mairie restant à gauche, nous allons à notre manière Clamartienne faire avancer nos objectifs... A suivre !

    1 avril 2008
    Le pouvoir rend fou… calculateur et antidémocrate !!!

    Dimanche 23 mars, lors du Conseil Municipal d’installation de la nouvelle équipe, les ambitions et les mesquineries se mettent elles aussi en place.
    La démocratie n’est pas un exercice facile et demande de la rigueur et de l’honnêteté. Ces qualités manquent manifestement à une bonne partie des conseillers municipaux entrants, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition.
    Pour ceux qui ne connaissent pas la procédure, sachez que le conseil municipal doit voter pour désigner les conseillers qui siégeront au conseil communautaire dans la cadre de l’intercommunalité « Sud de Seine ». La coutume veut que la majorité propose ses candidats et demande à l’opposition de désigner les siens. La règle définie par le conseil municipal de Clamart prévoit 3 conseillers de l’opposition dans cette instance (fait hautement démocratique quand on sait que dans la plupart des intercommunalités l'opposition n’est pas représentée du tout comme c’est le cas, par exemple, au Plessis-Robinson).
    Au début tout se passait bien, le maire présentait la liste sur laquelle figurait : MM.Berger (UMP), Delom (MoDem) et Kehyayan (UMP). Le dérapage se produisit lorsque Mme Rakoff (1ère adjointe) décida de présenter une liste concurrente dans laquelle elle avait remplacé M. Delom par Mme Quillery (UMP) évinçant ainsi le MoDem du conseil communautaire. Motif invoqué : la parité Homme/Femme.
    Nous pourrions en conclure que pour cette municipalité (et pour Mme Rakoff en particulier) la parité Homme/Femme prime sur la diversité politique (puisque le MoDem se trouve ainsi évincé). Mais ce n’est pas si simple : s’il s’agissait simplement de parité pourquoi ne pas avoir remplacé M. Kehyayan (UMP) par Mme Quillery (UMP) ou M Delom (MoDem) par Mme Adil (MoDem), ou encore mieux, pourquoi ne pas avoir remplacé un conseiller de la majorité par une conseillière ? Par ailleurs, de quel droit la majorité décide-t-elle que l’opposition doit obligatoirement respecter le principe de parité (qui n’a d'ailleurs rien d’obligatoire dans ce cas de figure et relève ici d’un simple choix politique) ? Bref, tout ceci sent la manipulation à plein nez et nous rappelle opportunément que le principe de parité peut aisément être utilisé contre la démocratie elle-même !
    Fait notable et étonnant, M Berger si prompt habituellement à s’insurger contre les manœuvres du Maire est resté étrangement silencieux (aurait-t-il tiré quelques ficelles en secret et scellé quelques pactes inavouables avec celui qu’il décrivait il y a peu comme étant le fléau de Clamart ?). Lors de la campagne nous avions déjà mis en évidence le peu de cas qu’il faisait des principes démocratiques, soupçon confirmé !

    Quoiqu’il en soit, il est absolument insupportable qu’une majorité choisisse son opposition. Toute cette mascarade est une atteinte à la démocratie, une manipulation de basse politique politicienne et le conseil municipal comprend donc au moins 29 conseillers sur 43 qui ne sortent pas grandis de cette première séance.

    17 mars 2008

    La campagne des cantonales et des municipales 2008 s'est terminée hier soir sur une double défaite de Jean-Didier Berger face à Vincent Gazeilles et Philippe Kaltenbach.

    Nous tenons tout particulièrement à féliciter Vincent Gazeilles pour une victoire, méritée, obtenue dans des circonstances difficiles, et Philippe Kaltenbach qui a su faire, avec tout le talent que nous lui connaissons, bon usage du soutien d'Alternative Clamartienne :

          (Blog de PK)...

    Le site de la campagne est désormais archivé, mais vous pourrez le retrouver ici. La vidéo qui vous a tant plu reste cependant en accès direct :

    Deux nouvelles mandatures débutent, Alternative Clamartienne souhaite bonne chance aux nouveaux élus et promet d'être vigilante et de continuer à travailler pour la mise en oeuvre d'une politique municipale qui soit réellement de gauche.

               
     
    3 mars 2008
    Eh bien non, la tribune de février n'était pas la dernière à être publiée ! Voici celle de mars qui vient de sortir (sur un thème d'actualité, la démocratie locale).
    11 février 2008
    La (probable) dernière tribune publiée sous cette mandature est disponible ici, Marie-Claude y fait un rapide bilan de notre action et remercie les électeurs Clamartois qui nous au soutenu au cours de ces sept années.
     
        Quoi de neuf en 2006 ?   Quoi de neuf en 2005 ?  
     
    Quoi de neuf en 2004 ?
      Quoi de neuf en 2003 ?